LA VERITE DESARMEE ET L’AMOUR DESINTERESSE…
Devant l’enchaînement de tant d’horreurs, il m’est revenu en mémoire quelques phrases du texte prononcé par Martin Luther King dans son discours de réception du Prix Nobel de la Paix le 10 décembre 1964…
Je partage ces extraits comme une prière d’espérance et de confiance dit :
Guillaume de Clermont, pasteur
« Je refuse d’admettre l’idée que les lacunes actuelles de la nature humaine rendent l’homme moralement incapable de remplir les devoirs éternels qu’il doit affronter à jamais.
Je refuse d’admettre que l’humanité ne soit qu’une épave ballottée par l’océan de la vie.
Je refuse d’admettre que l’humanité soit si tragiquement vouée à la nuit (privée d’étoiles) du racisme et de la guerre, que l’aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
(…) Je crois que la vérité désarmée et l’amour désintéressé auront le dernier mot dans le monde des réalités. C’est pourquoi, même s’il est provisoirement bafoué, le bon droit sera plus fort que le mal triomphant.
Je crois que, même au milieu du fracas des mortiers et du sifflement des balles, il y a une place pour l’espoir de lendemains plus lumineux.
Je crois que la justice blessée, gisant inerte dans les rues ensanglantées de nos nations, couverte de poussière et de honte, peut encore être relevée pour régner en souveraine suprême sur les enfants des hommes.
(…) Je crois que des hommes inspirés par l’amour du prochain pourront reconstruire ce qu’ont détruit des hommes inspirés par l’amour de soi.
(…) La foi peut nous donner le courage de faire face aux incertitudes du futur. Elle donnera à nos pieds fatigués une force nouvelle pour poursuivre notre route vers la cité de la liberté.
Quand nos jours seront obscurcis par la menace de nuages bas et lourds, quand notre ciel nocturne se fera plus noir qu’un millier de minuits, nous saurons que nous sommes pris dans le tourbillon créateur d’une civilisation authentique qui se débat pour naître. »
Chers amis…Maintenant, c’est dans le Monde, devant Dieu et devant les hommes qu’il faut vous tenir. Que Dieu veille sur vous et tous ceux que vous portez dans vos cœurs.