DANS LA SALLE D’ATTENTE DE DIEU

 PENDANT QUE VOUS LOUEZ DIEU ET VOUS ATTENDEZ A LUI, IL MENERA VOS BATAILLES

 « Garde le silence devant l’éternel, et attends-toi à lui » Psaumes 37,7

 

On ne vient pas dans la salle d’attente du médecin pour soigner d’autres patients ou se faire soigner par eux. On ne demande pas un stéthoscope ou un tensiomètre à la secrétaire. Il ne serait pas non plus prudent de demander à son voisin : « Quel est votre traitement ? Je pourrais peut-être l’essayer. » Une salle d’attente sert à attendre. Mais on n’aime pas ça. On se faufile dans les embouteillages pour gagner du temps. On tambourine sur le comptoir pendant qu’on attend son café : « Allez, plus vite. » On n’aime pas non plus attendre Dieu. Le mot « attendre » revient sans cesse dans les Écritures quand il s’agit de notre relation avec Dieu. Mais voici ce que nous avons du mal à comprendre : pendant que nous attendons, Dieu agit. Jésus a dit : « Mon Père est continuellement à l’œuvre » (Jn 5,17) BFC). Sur le mur de sa salle d’attente, on peut lire : « Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu » (Ps 46,10) . On peut se reposer car il est actif, être en paix car il est occupé. Dans le langage biblique, attendre ne veut pas dire supposer le pire, s’inquiéter, avoir des exigences ou prendre le contrôle. Attente n’est pas synonyme d’inactivité. C’est un effort constant pour rester concentré sur Dieu par la prière et la foi. C’est garder le silence devant l’Éternel et s’attendre à lui, sans s’inquiéter. Dieu est le Grand Médecin. Vous êtes dans sa salle d’attente. Il sait mieux que vous ce dont vous avez besoin et il va rédiger une ordonnance pour vous guérir. Alors faites-lui confiance et attendez !

 « Espère en l’éternel ! fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse ! »Psaumes 27.14

 Dieu a don­né à son peu­ple un curieux com­man­de­ment : « Trois fois par an, tous tes hommes se présen­teront devant le Seigneur, l’Éter­nel, Dieu d’Is­raël. Car je dépos­séderai les nations devant toi et j’élargi­rai tes fron­tières ; per­son­ne ne con­voit­era ton pays, pen­dant que tu mon­teras pour te présen­ter devant l’Éter­nel, ton Dieu » (Ex 34.23–24). Imag­inez ! Trois fois par an ils devaient cess­er de tra­vailler, pass­er du temps avec le Seigneur pour l’adorer, rechercher ses con­seils et recevoir ses direc­tives pour l’avenir. Et si vous faisiez de même ? Dieu dit : « j’élargi­rai tes fron­tières ». Au lieu de per­dre, vous gag­ner­iez. Au lieu de reculer, vous iriez de l’avant. Notez aus­si : « je dépos­séderai les nations devant toi ». Pen­dant que vous louez Dieu et vous atten­dez à lui, il mèn­era vos batailles. La dif­férence entre vous et Dieu est que vous pou­vez être vaincu(e), alors que lui n’a jamais per­du de bataille. Il dit aus­si : « per­son­ne ne con­voit­era ton pays ». Vous n’avez pas à crain­dre la con­cur­rence. Dieu a util­isé ces trois pèleri­nages par an pour enseign­er ce principe à son peu­ple : « Si vous vous atten­dez à moi à tra­vers la louange, j’agirai en votre nom. » Sa Parole affirme : « Ceux qui espèrent en l’Éter­nel renou­vel­lent leur force. Ils pren­nent leur vol comme les aigles ; ils courent et ne se lassent pas » (Isa 40.31). Alors vous avez le choix : soit vous con­tin­uez à vous tour­menter, soit vous prenez chez Dieu la force dont vous avez besoin en pas­sant du temps avec lui.

Parole du jour

Bob Gass