COMMENT VAIS-JE L’APPELER ?

Comment vais je l'appeler

 

Voilà une question que se pose de nombreux parents et futurs parents. Le choix d’un prénom pour un enfant est une tâche délicate dont les conséquences à long terme doivent être envisagées. Nous avons tous dans notre entourage des anecdotes qui motivent le choix du prénom d’un enfant : le style, la tonalité, la mode, un saint favori, un prénom biblique, de star ou encore d’un parent décédé. Cependant on ne peut pas donner n’importe quel prénom à un enfant. Même la justice des hommes interdit l’usage de certains prénom pour des raisons qui pourraient aller contre les intérêts de l’enfant (Démon, Daemon, Ikea, Ti teuf….).

 

Nommer quelqu’un n’est pas quelque chose d’anodin.  Nommer quelqu’un revient à exercer une certaine autorité sur celui-ci. Une des premières missions de l’Homme fut de donner un nom aux animaux. Voir Genèse 2 (19-20).

 

Dans l’Ancien Testament, le prénom d’un enfant avait souvent un rapport avec les circonstances de sa naissance ou les sentiments qui animaient son père ou sa mère à ce moment-là. Le prénom exprimait parfois l’espoir des parents, ou leur gratitude d’avoir des descendants.

Ève appela son premier-né Caïn qui veut dire Chose produite, car elle déclara dans Gn 4(1) : « j’ai produit un homme avec l’aide de Yahweh »

Rachel, au paroxysme de la souffrance nomma son fils Ben-Oni (fils de ma douleur), mais fort heureusement, Jacob son père l’appela finalement Benjamin (fils de bon augure, fils de ma droite) Gnu 35(18). On considérait parfois le nom comme le reflet de la personnalité ou des particularités de celui qui le portait. Au sujet de son frère Jacob – qui signifie celui qui saisit le talon ou le supplanteur, l’usurpateur-  Ésaü déclara dans Gn 27 (36) : «  N’est-ce pas pour cela qu’on l’appelle du nom de Jacob (le  Supplanteur), en ce qu’il devait me supplanter ces deux fois ? Mon droit d’aînesse, il l’a déjà pris, et voilà que maintenant il a pris ma bénédiction ! ».

 

Dans certains cas, c’est Dieu lui – même qui prenait le soin de nommer l’enfant ; par exemple Jésus qui signifie Dieu Sauve, annonçait prophétiquement le rôle de sauveur qu’il jouerait pour l’humanité.

Dans d’autres circonstances, nous voyons même que Dieu change carrément le nom d’une personne pour lui donner un nom qui représente ce qu’elle est destinée à devenir.

La Bible nous en relate de nombreux exemples comme Abram dont le nom fut changé en Abraham. En réalité, Dieu avait un plan pour Abraham et non pour Abram. Ce plan ne pouvait s’accomplir que si Abraham venait à l’existence, car en effet Abraham veut dire : père d’une multitude tandis qu’Abram veut dire simplement père élevé.

 

Parents, futur parents nommer votre enfant est un acte prophétique, une responsabilité de la plus haute importance. Notre Dieu ne se livrait pas à un jeu quand il changeait un nom !

Le nom désigne la personne. Ecoutez bien Jer 1(5) parler du comportement de Dieu dans l’attribution du nom : « Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations.». Le nom évoque une raison d’être, une personnalité. Dieu connaît notre destinée et il nous prévoit un nom en conséquence. Notre prénom révèle finalement la mission à laquelle Dieu nous appelle.

 

Le nom que nous portons nous influence dans presque tous les domaines de notre vie : notre caractère, nos activités, notre sociabilité, notre réussite, notre santé. Ne choisissez donc pas n’importe quel prénom pour votre enfant !

Si vous vous intéressez au plan de Dieu sur votre enfant, vous comprenez maintenant pourquoi, il est si important de vérifier la signification du prénom de l’enfant avant de le lui donner, et même de demander au Seigneur de choisir lui – même le nom qu’il désire pour votre enfant.

 

Que le Seigneur vous bénisse.

091114

David DELLON