LE DANGER DE LA COMPARAISON

« Que chacun examine son œuvre propre » ga 6.4

La comparaison sape votre tranquillité d’esprit. C’est un manque d’intelligence. Caïn s’est comparé à son frère Abel et a fini par le tuer. Quand les disciples se demandent qui devra souffrir et qui sera épargné, Jésus leur dit : « que t’importe ? » (Jn 21.23). 

1) La comparaison peut créer un sentiment de supériorité qui mène à l’orgueil. Rappelez-vous ces Pharisiens qui se pavanent pour remercier Dieu de ne pas ressembler au commun des mortels (Voir Lu 18.11). L’orgueil a causé la chute de Satan. Il veut donc vous faire tomber dans le même piège. 

2) Elle peut créer un sentiment d’infériorité qui mine la confiance en soi. On oublie qu’en fait « pour Dieu il n’y a pas de considération de personnes » (Ac 10.34), et on se met à croire qu’il nous refuse des choses qui nous reviennent de droit. La société vous fait croire que tout est dû. Satan vous montre alors tous ceux qui ont déjà obtenu ce que vous vouliez, du coup vous êtes encore plus fâché(e). Anne Peterson dit : « Les mensonges de Satan sont mêlés à un peu de vérité, ce qui les rend difficiles à reconnaître. Nous devons les refuser en nous imprégnant de la vérité… Ce n’est qu’en connaissant les Écritures que nous pouvons démêler le vrai du faux. » 

3) Nous tentons d’abaisser Dieu à notre niveau en comparant son action d’aujourd’hui à celle d’hier. Cessons de vouloir comprendre Dieu et faisons-lui confiance ! Dieu dit : « Mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Esa 55.9). Finies les comparaisons, utilisons et apprécions ses bénédictions.

 « En se comparant à eux-mêmes, ils manquent d’intelligence » 2co 10.12

 Si vous avez perdu votre enthousiasme à servir Dieu, c’est peut-être que vous vous comparez aux autres et que vous cherchez à leur ressembler. Paul a dit : « Que chacun examine son œuvre propre » (Ga 6.4). Paul devait sans arrêt composer avec les critiques. Et sa réponse était toujours la même : évitez les comparaisons, n’exagérez pas, et ne cherchez que l’approbation de Dieu. Il refusait d’être distrait par la critique, de comparer son ministère ou d’engager de vains débats. John Bunyan a dit : « Si j’échoue, peu m’importent les éloges, et si je réussis, peu m’importent les critiques. » Anne Peterson ajoute : « À bas les ogres de la comparaison… Si je vois qu’une personne me rend jalouse, je prie pour elle. C’est plus facile quand je suis honnête avec Dieu. De toute façon il sait ce que je ressens. Alors je commence à le louer…je chante de vieux cantiques…ils regorgent de vérités sur le Seigneur. Au lieu d’être impatiente d’atteindre mon but, je reste sur les merveilleuses choses que Dieu a déjà faites. La satisfaction est possible aussi longtemps que vous maintenez votre regard sur le Roi des rois. » Un poète anonyme a écrit : Mon bâton étalon, m’en suis servi à foison. Grâce à lui j’ai pu me comparer à tous ceux que j’ai croisés, ceux qui précédaient mes pas, ceux qui traînaient loin derrière moi. Oh ! Comme je voudrais alléger mon fardeau et ajuster mes pas aux leurs. Mais poussé par mon ardeur et tout à ma course, j’en ai perdu la source. Je posais mon regard partout, en oubliant l’essentiel : contempler mon Sauveur surtout.

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