COMMENT SURMONTER LES PROBLÈMES DE LA VIE 

Chers amis en Christ,

La situation exceptionnelle que nous traversons aujourd’hui risque d’ébranler quelque peu la foi de certains d’entre nous. Face à toute circonstance hors du commun, souvenons-nous que notre attitude importe plus que tout. Affirmer notre confiance en Dieu est source de paix pour nous-mêmes et rassurante pour les autres. Aucun des événements de notre monde n’a jamais pris Dieu au dépourvu. Il connaît à l’avance ce qui va nous arriver (Esaïe 46. 10) et ne cesse de nous dire d’avoir du courage et de ne pas nous effrayer.

Ainsi le Psaume 91 affirme :  » Celui qui se place à l’abri auprès du Dieu très-haut et se met sous la protection du Dieu souverain, celui-là dit au Seigneur : « Tu es mon refuge et ma forteresse, Tu es mon Dieu, j’ai confiance en Toi. » C’est le Seigneur qui te délivre des pièges que l’on tend devant toi et de la peste meurtrière. Il te protégera, tu trouveras chez Lui un refuge, comme un poussin sous les ailes de sa mère. Sa fidélité est un bouclier protecteur, une armure. Tu n’auras rien à redouter : ni les dangers terrifiants de la nuit, ni la flèche qui vole pendant le jour, ni la peste qui rôde dans l’obscurité, ni l’épidémie qui frappe en plein midi. Oui, même si mille personnes tombent près de toi et dix mille encore à ta droite, il ne t’arrivera rien. » En êtes-vous persuadé ?

Cette situation exceptionnelle nous fournit également une opportunité que nous ne devons pas laisser échapper : l’occasion de témoigner de notre foi et de notre confiance en Dieu à nos voisins, à nos amis ou à nos proches. Paul nous y encourage : “Conduisez-vous avec sagesse envers les personnes qui n’appartiennent pas au Christ, en saisissant toutes les occasions qui se présentent à vous” (Colossiens 4. 5) et aussi : “Saisissez toutes les occasions qui se présentent à vous, car les jours que nous vivons sont mauvais” (Ephésiens 5. 16). Dites-vous que peut-être le Seigneur nous a placés ici et là, en ce moment de l’Histoire humaine, précisément pour une occasion telle que celle-ci ! (Lisez Esther 4. 14). Nul d’entre nous ne sait combien de temps durera cette épidémie, ni comment elle évoluera ou se terminera. Mais en attendant le retour du Seigneur, encourageons-nous avec la certitude que Dieu est toujours sur Son trône et qu’Il a toutes nos destinées dans Sa main. Amen !

Fraternellement en Lui,
J. & B. Defres

 

“On vint dire à Josaphat : une grande multitude s’avance contre toi…” 2 Ch 20. 2

Dieu a placé dans Sa parole l’histoire de Josaphat pour nous enseigner comment affronter les difficultés de la vie. Ce roi de Juda apprit qu’une multitude, composée de trois armées ennemies, était en marche pour conquérir son pays. Il n’avait aucune chance de victoire, aussi tourna-t-il ses yeux vers Dieu d’où pouvait venir son secours. Rick Warren écrit : “Cette histoire est pertinente encore aujourd’hui, car elle nous apprend certains principes essentiels pour affronter toutes sortes de problèmes, financiers, spirituels, relationnels, familiaux… etc.”. Le premier principe consiste à identifier notre véritable ennemi. Nous avons tendance à imaginer que c’est la personne qui semble vouloir nous voler notre emploi, notre partenaire ou notre argent, alors que notre propre attitude est notre ennemi. La situation est moins importante que notre réponse vis-à-vis de la situation elle-même. Avant de gagner des victoires personnelles, nous devons identifier avec justesse et honnêteté́ notre véritable ennemi. Remarquez que la première réaction du roi quand il découvrit le sérieux de la situation, fut de prendre peur. Cette réaction est normale. David ressentit le même découragement lorsqu’il découvrit que la ville de Tsiqlag avait été́ pillée par l’ennemi et toute sa famille emmenée en otage (2 S 30. 4). Après le choc initial, la réponse adéquate est de “se fortifier dans le Seigneur” (v. 6). David ne brandit pas un poing menaçant vers le ciel en blâmant Dieu de ne pas avoir protégé́ sa ville. Il ne s’écria pas : “Pourquoi moi, Seigneur ?” Si vous vous trouvez aujourd’hui dans une situation similaire, souvenez-vous que Dieu n’agit pas tant que vous ne vous tournez pas vers Lui par la foi, tant que vous ne vous appropriez pas ces mots de Sa Parole : “Sois sans crainte, car Je suis avec toi ; n’ouvre pas des yeux inquiets, car Je suis ton Dieu ; Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite victorieuse” (Es 41. 10).

“Nous sommes sans force devant cette grande multitude … et nous ne savons que faire : nos yeux sont fixés sur Toi.” 2 Ch 20.12 

Josaphat avait peur, car la situation semblait désespérée. Il avait le choix entre demeurer prostré et pleurer sur son infortune et le massacre annoncé, ou admettre qu’il était incapable de se battre, mais que la “bataille appartenait à Dieu” (v. 15). Admettre notre faiblesse devant les combats de la vie est le deuxième principe. Trop souvent, au lieu de lever les regards vers Celui qui peut tout et qui se plait à nous sauver, nous fixons nos regards apeurés sur notre problème, essayant d’évaluer notre chance de nous en sortir par nous-mêmes. R. Warren explique : “Les circonstances ressemblent à un matelas : si vous êtes sur le dessus, vous pouvez vous reposer sans crainte, mais si vous vous retrouvez en dessous, vous risquez de suffoquer…” Vivre la vie d’un vrai chrétien nous est, en fait, impossible. N’oubliez pas que la victoire n’est acquise : “ni par la puissance, ni par la force, mais par mon Esprit, dit l’Eternel des armées” (Za 4. 6). Les disciples étaient sans force et remplis de crainte après le départ de Jésus. Ils savaient seulement qu’ils devaient attendre la venue de Celui qui remplacerait la peur qui les tenaillait, par une audace et une force telle que le monde en serait bouleversé. Ils se souvenaient que Jésus leur avait dit : “Le Père enverra en Mon nom l’Esprit Saint, Celui qui doit vous aider. Il vous enseignera tout et Il vous rappellera tout ce que Je vous ai dit” (Jn 14. 26). Pour accomplir quoi que ce soit et remporter la moindre des victoires, nous avons besoin de la puissance divine exprimée par Son Esprit en nous. Sa parole pour vous aujourd’hui : reconnaissez humblement que vous avez besoin de la puissance venue d’en haut et que sans elle vous n’êtes capable de rien !

“Josaphat eut peur et décida de consulter le Seigneur. Il proclama un jeûne pour tout Juda.” 2 Ch 20.3 

Réagissant à sa crainte, Josaphat prit une bonne décision : il décida de consulter le Seigneur et pour prouver qu’il était sérieux, il proclama un jeûne dans tout Juda. Quand une crise éclate dans notre vie, nous tentons de la gérer par nous-mêmes et négligeons de demander l’aide divine. Ce devrait pourtant être notre premier recours, pas le dernier ! Placer nos problèmes aux pieds du Seigneur est le troisième principe. Rick Warren raconte : “Un ancien vint trouver son pasteur un jour pour lui dire : ‘Pasteur, nous avons un problème sérieux. Nous avons tout fait pour le résoudre, mais en vain !’ Le pasteur répondit : ‘Je suppose qu’il ne nous reste qu’une chose à faire : prier.’ ‘N’y a-t-il vraiment aucune autre solution ?’ répliqua l’ancien !” Face aux difficultés de la vie, la prière devrait être notre première ligne de défense. Jésus a dû affronter les pires batailles au cours de Sa vie. C’est Lui qui passait le plus de temps en prière avec Son Père. Josaphat nous enseigne deux leçons supplémentaires : 1- Il jeûna, c’est-à-dire qu’il passa davantage de temps que normal dans la présence de Dieu. Son temps de prière grignota sur ses heures de repas. N’avez-vous jamais essayé d’en faire autant ? 2- Il s’entoura de gens animés du même esprit que lui pour l’accompagner dans la prière et le jeûne. Avant de choisir la première équipe missionnaire, la jeune église du Nouveau Testament décida de prier et de jeuner afin de connaitre les intentions du Seigneur (Ac 13. 2-3). Aussi le Saint-Esprit répondit à leur demande et désigna Paul et Silas pour annoncer l’Evangile loin de Jérusalem. N’attendez pas d’ être acculé par vos problèmes pour vous approcher du Seigneur et Lui demander de vous indiquer la bonne solution. Si vous êtes sérieux et sincère dans votre quête, soyez assuré que Dieu répondra : “Tes oreilles entendront derrière toi cette parole : voici le chemin, marchez-y !” (Es 30. 21). 

“N’ayez pas peur… car ce n’est pas votre combat, mais celui de Dieu.” 2 Ch 20. 15

 La réponse de Dieu à la prière de Josaphat est significative : “N’ayez pas peur, ne soyez pas terrifiés par cette grande multitude, car ce n’est pas votre combat, mais celui de Dieu.” Trop souvent nous nous épuisons à lutter avec nos propres forces avec, pour conséquence beaucoup de frustration et de découragement. Nous détendre en faisant confiance à Dieu est le quatrième principe. Lorsque nous devenons chrétiens, nous ne nous rendons pas compte des difficultés que nous aurons à affronter. Poussés par notre enthousiasme, nous imaginons pouvoir gagner à Jésus le monde qui nous entoure. Nous témoignons partout de notre nouvelle foi et croyons être capables de hâter le royaume de Dieu. Quand la réalité́ s’impose, nous revenons aux pieds de Celui-ci, déçus de n’avoir pas mieux réussi et pensant L’avoir laissé tomber. Mais Dieu nous répond : “Vous ne m’avez pas laissé tomber, car à aucun moment Je n’ai eu besoin de vous !” C’est Lui qui agit à travers nous, pas le contraire. Ecoutez-Le vous dire : “Détendez-vous et faites- Moi confiance. Laissez-Moi plutôt agir à travers vous.” Paul écrit : “Ainsi, comme vous avez reçu Jésus-Christ, le Seigneur, vivez en Lui” (Col 2. 6). Vous avez reçu Christ comme votre Sauveur, en faisant preuve d’une simple foi. Vivez donc votre vie “en Lui”, en faisant preuve de simple foi. Vous n’êtes pas devenu chrétien en essayant de devenir parfait ni en travaillant dur. Le salut est un don gratuit, pas une récompense pour de bonnes actions accomplies. Dieu n’a pas besoin de nous pour gérer nos difficultés. Tout ce qu’Il veut de nous c’est que nous Lui fassions confiance et que nous surmontions nos craintes et nos soucis. Dieu est aux commandes. La victoire aussi est un don divin :“Rendons grâce à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus- Christ !” (2 Co 2. 14).